jeudi 17 janvier 2013

Le Patriot Act met à mal le Cloud

La confidentialité. Un mot qui ne peut être pris à la légère  A l'heure ou professionnels et particuliers stockent de plus en plus d'informations sur le Cloud, voila que surgit le spectre du Patriot Act.

Afin de clarifier la situation sur cette loi américaine et ses conséquences, j'ai sélectionné trois articles pertinents. 

Faut-il s’inquiéter du Patriot Act ?
"Des spécialistes du droit de l'Information de l'université d'Amsterdam viennent de livrer une étude dans laquelle ils démontrent que le gouvernement américain pourrait obtenir nombre d'informations présentes dans le Cloud et appartenant aux autorités néerlandaises. Les Etats-Unis pourraient, selon les experts, invoquer le Patriot Act pour justifier leur initiative."
Consultez l'article de Clubic en cliquant ici.

"Le développement exponentiel du Cloud Computing place sur le devant de la scène la question essentielle de la protection de la confidentialité des données personnelles hébergées dans « le nuage ». Or on le sait, l'industrie du Cloud est très largement dominée par des sociétés de droit américain, relevant donc du USA Patriot Act  très peu protecteur des données personnelles."  La suite ici.

"« En contestant le Patriot Act, l’Europe joue la carte du protectionnisme pour faire la part belle à ses fournisseurs de cloud computing. » Ainsi s’indignait Tim Mather, directeur d’études chez KPMG, lors de la RSA Conference, début mars, à San Francisco. Face à une assemblée réceptive, Mike McConnell, ancien directeur de la NSA (National Security Agency), a même moqué le discours de la commissaire Viviane Redding, qui a critiqué le (mauvais) traitement des données appliqué, selon elle, par les Américains. Economiquement, la position européenne peut clairement être vue comme une épine dans le pied de ces derniers. Elle risque en effet de freiner l’adoption de leurs offres de cloud public, telles celles d’Amazon et Google, par les entreprises du Vieux Continent. Rappelons que le Patriot Act, promulgué en 2001, donne les pleins pouvoirs aux Etats-Unis en matière d’investigation : toute entreprise américaine doit fournir les « données sensibles » exigées par l’Administration fédérale, et ce, quel que soit l’endroit où elles sont stockées. Concrètement, des données hébergées sur le sol français par un acteur américain peuvent être réclamées par la NSA ou un autre service de renseignements. Cela sans le notifier auprès des autorités du pays ni de la société concernée." Lisez la suite de cette article en cliquant sur ce lien.


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